Ca marche aussi et c'est même souvent un gage de grande tranquillité.

Si en bas il faisait doux, ici avec un bon vent de nord on n'a pas trouvé.

Petite plateforme à peine abritée pour se préparer

Et on y va. On choisit celle-ci 

Y a moins de glace qu'en 2019 et y a pas mal de neige fraîche à balayer. 

La suite est prometteuse. Un joli passage, un peu de glace mais un petit combat pour trouver les bons encrages. 

Cécile émerge de cette belle cheminée. 

Pas mécontente d'arriver au relais. 

Pour filer au soleil se réchauffer enfin les doigts. 

On ne se lasse pas du cadre. 

Un peu de grimpe au soleil.

Avant de rejoindre la crête. 

La petite Patagonie chamroussienne... 

Un clin d'œil à la lune. 

Avant de replonger. 

Pour mieux remonter.

En toute décontraction. 

Dans ce cadre exceptionnel

Alors oui certes ce n'est que Chamrousse. 

Mais vraiment on aurait tort de s'en priver. 

Cette aprem on n'a croiser personne et parcouru une petite goulotte non tracée avec quelques petits pas quand même un peu malins à négocier.

Trop de neige par ici alors après avoir surveillé les chutes en Italie on se dit que ce sera surement un bon plan pour ce week-end. 

Changement d'ambiance donc samedi matin...

Et découverte d'un premier site Valpelline/Olomont. On n'avait pas d'infos avant de venir mais on se disait que NW vers 2000 ça pouvait faire...  

Et effectivement même si les conditions sont loin d'être parfaites, y a moyen de grimper. ici dans Gomora où 2 cordées d'italiens ont renoncé après L1 

Et c'est vrai que si L1 se grimpe bien.

L2 après un joli départ, devient "molto subtile" comme ils nous ont dit.  

Un goulotte qui sonne creux et où l'eau affleure à plusieurs endroits. Enfin comme ce n'est pas très dur, ça passe. 

On ne fera pas L3 à la glace un peu décollée. 

Un petit zoom sur les 2 voisines de gauche, Sodoma et Cascada Dell'Oratorio si le froid revenait elles pourraient grimper. 

Une première découverte sympa donc. 

Un dernier coup d'œil sur le site et nous voilà parés pour le lendemain. 

Où on va découvrir le Val d'Ayas et le site de Cortoz. Là on a des infos et on sait que les condis sont bonnes. On n'est pas les seuls d'ailleurs et quand on arrive au parking y a bien déjà 5/6 voitures de glaciéristes. Pour l'approche plutôt que le chemin qui coupe, on choisît de suivre la piste du départ, alors si celle-ci nous emmène bien où on veut aller, c'est un poil plus long et il nous faudra rapidement tracer... 

Le paysage est plutôt sympa. 

Mais on est quand même bien content de retrouver la trace classique quand on se rapproche des cascades. 

Finalment notre petite perte de temps a eu du bon. Cela a permis aux cordées de se répartir. Comme elles sont toutes sauf une sur la ligne de gauche...

On laisse celle-ci sans regret pour aller à droite où la seule présente à déjà gravit L1.

A notre tour donc. 

C'est super sympa. 

Et que dire de R1, caché sous une voute au milieu de stalactites 

Fenêtre sur les sommets du Mont Rose.

On est si bien qu'on resterait bien ici. 

Mais non le début de L2 est tellement beau...

L3 se défend bien aussi... 

Un joli profil

Et voila on y est. Ici on est vers 2400 m d'altitude on se sent vraiment en montagne. 

Le cadre est splendide et c'est pas tous les jours qu'on fait une cascade avec vue sur le Cervin. 

Alors pour sûr ça valait bien les 2 heures de marche d'approche. Un dernier regard....

Le retour par le vrai sentier sera beaucoup plus rapide, voilà pour ce beau week-end transalpin et merci aux amis italiens, ici même quand il y a un peu de monde l'ambiance est toujours sympa et détendue. Coté conditions il a donc effectivement pas neigé au moment de la belle chute chez nous, pour les températures il faisait  environ -2 le matin puis ça devenait légèrement positif en journée, sans problème pour un site élevé et à l'ombre comme Cortoz pour les autres qui ont aussi souffert du redoux de la semaine dernière il serait bien que le froid revienne un peu.