Une sacrée belle voie qui se joue astucieusement des toits parsemant la raide face sud des Grandes Suites au prix de quelques traversées magnifiques. Après une première longueur choisie au feeling pour rejoindre la vire on rentre dans le vif du sujet.
Cette longueur est la plus difficile, juste au dessus de Lio le seul gros surplomb franchi directement, 6c+ ou un pas d’artif pas facile (pédale recommandée…).
Après c’est plus raisonnable sur une rocher tantôt gris, tantôt ocre, surmonté de jolis surplombs et parsemé donc de nombreuses goutes d’eau.
Dans L4, Lio cherche la suite, ce coup-ci c’est une traversée à gauche.
Après ça, L5 nous propose une traversée à droite grande classe ente 2 surplombs, l’occasion de quelques photos panoramiques assez sympathiques. Allez voir celles de Lio, elles sont à la hauteur du plaisir que nous a procuré le parcours de cette voie.
Après ces splendides circonvolutions la fin est plus rectiligne et quelques petites vires font leurs apparitions. Le soleil encore bien rasant ne nous chauffe pas trop et l’escalade est
encore bien soutenue. J’étais déjà venu ici grimper 7eme ciel, mais là il n’y a pas photo, si vous voulez, dans ce degré de
difficulté (6a/b), rejoindre le 7eme ciel du grimpeur, choisissez l’Or du Temps vous ne serez pas déçu.
Une friandise bien soutenue dégustée ce matin avec Lio avant que le soleil ne chauffe trop, coté pile.
Ou coté face, quelques longueurs majeures perdues au milieu des toits, qui ne doivent rien au hasard tant on connait la maestria de l’ouvreur… Vous avez deviné ? En tout cas ça vaut
tout l’or du monde de prendre le temps d’aller gravir ce petit bijoux…
Nous d’ici avant d’atteindre ce joli belvédère il nous reste encore un petite heure de marche et une belle escalade. On connait bien le secteur pour y avoir déjà gravi 3 voies mais on ne
s’en lasse pas. Notre objectif aujourd’hui sur la pointe 2705 est «Le Gasparou», 6 longueurs dont 4 originales très centrées sur le 6a.
L’ensemble est fort raide, l’équipement est pas mal mais il laisse néanmoins quelques court passages, et pas que dans le facile, où la chute ne serait pas souhaitable (un peu dommage je
trouve pour ce type de voie…).
Le
rocher lui est exceptionnel, un conglomérat rugueux et coloré, rien que pour lui il faut que vous veniez faire un tour dans le secteur.
Quelques petits surplombs émaillent la progression.
Et
hop c’est tout tranquillement et fort sérieusement qu’Antoine prend la pause devant l’aiguille de la Nova et le Rognaix, point culminant de ce petit massif. 
Voila reste plus qu’une descente gazeuse et rapide en 4 rappels. Après notre passage dans la voie d’à coté 
Les voici donc vers 15h30 à R1 de Petit Piton à la montagne de
la Cochette dans ce joli coin du nord de la Chartreuse où on ne va pas si souvent.
La voie fait 4 longueurs de difficulté raisonnable (5a/b) mais toujours assez raide ce qui contribue à en faire une vraie belle escalade pour Lisa et Elie qui ne pratiquent que très
occasionnellement.
Malgré les quelques vires qui constituent de très confortables relais, la verticalité est bien présente ce qui n’est pas toujours le cas pour une voie dans ce niveau.
Un
truc à noter cependant nous avons fait R4 à R1, ça donne un très joli rappel mais pour rejoindre tranquillement le relais il faut absolument 55m. Avec notre 50, j’y suis arrivé avec
l’élasticité mais pour être plus tranquille je suis remonté faire un petit stop sur le premier point de L2 d’où on rejoint facilement R1 (pour info en passant par R2 de Mouton Noir comme 
2eme rappel plus tranquille et vue sur l’ensemble de la descente avec le fil pilier terminal tout en haut. Retour rapide à la voiture d’où on profite de la lumière de fin de journée qui
commence à dévoiler quelques reflets d’automne.
