Il y avait longtemps que j’avais envie d’emmener Thomas dans ce joli endroit. Une grande dalle tout en adhérence dans l’ambiance sympa et déjà un peu sud du Diois.
La dalle du Claps, une approche pas trop longue (une petite demi-heure) et une escalade facile sur une huitaine de longueurs.
La paroi est toute jeune à l’échelle géologique puisque l’éboulement qui lui a donné naissance date de 1441. On grimpe donc sur un immense miroir de faille avec à son pied le gigantesque et spectaculaire chaos de blocs qui en résulte et qui donne une idée de l’énorme masse mise en mouvement.
L’escalade est un poil monotone mais ça déroule vite, il fait bon mais pas trop chaud alors Thomas est tout sourire.
En 1h15 on est en haut, on n’a pas trainé. Avec une corde d’attache de 60 mètres nous avons fait 6 longueurs (couplant L2/L3 avec quelques mètres de corde tendue puis L7/L8). Les difficultés dans le 3 en bas atteignent le 4a/b dans les 3 dernières longueurs et dans L4. L’équipement est excellent (3 points dans les longueurs faciles, 5 ou 6 dans les longueurs du haut). 2 voies parallèles sont tracées on peut passer de l’une à l’autre facilement. Un coin parfait donc pour faire grimper des enfants à un bémol prêt cependant la descente. Celle-ci se fait en effet soit en rappel (pas terrible pour les petits) soit à pied par un sentier qui s’il n’est pas dangereux est fort raide et caillouteux. Une vague sente essaye bien de faire ce qu’elle peut mais au milieu de ce vaste éboulis vivant, même en la suivant bien, c’est un peu peine perdu.
Enfin bon, nous pour le moment à la sortie, on profite pleinement des couleurs et de la vue sur Luc en Diois juste en dessous. Après cela et une descente un poli fastidieuse donc on retrouve Agnès, qui nous avait accompagnés à l’attaque, pour un petit lézardage au soleil.
La route du retour sera encore tout en contemplation, décidément les couleurs sont vraiment exceptionnelles en ce moment. Et puis on a bien fait de trainer un peu car une fois passé le col de Menée coté Isère c’était tout bâché…