S’il y a l’air d’y avoir pas mal  de neige en altitude, témoin cette belle lumière de fin d’après midi sur la Tête des Fétoules, de ce coté ci du Lautaret il n’y rien sous 2500 m.

Alors comme en plus au soleil il fait encore fort bon c’est à nouveau vers la tête de la Maye qu’on se dirige. Je n’aurais jamais pensé emmener Thomas grimper ici un 12 novembre mais avec cette météo on en profite.

Une première longueur assez raide pour commencer, un peu sous coté (5a). Je pense qu’elle a du réveiller brutalement plus d’un grimpeur de 4 à qui s’adresse à priori cette voie (Gay Pied elle s'appelle) .

Thomas en termine avec L1. La suite est plus tranquille mais ça grimpe toujours et il y a encore quelques jolis passages d’un bon 4.

Ici dans L5 par exemple. 

Les jours sont courts aussi pendant alors qu’on en termine, vers 14h, la Bérarde est à l’ombre depuis un bon moment déjà.  

A la sortie on rejoint Agnès sur le sentier de la Maye pour un pique-nique avec une vue comment dire… enfin bon nous on ne s’en lasse pas.

Le soleil nous fait un dernier clin d’œil derrière la Grande Aiguille, bien plâtrée elle aussi. Il a vraiment du beaucoup neiger là haut car une énorme avalanche est déjà descendue dans le grand couloir. Si celle-ci est habituelle en fin de saison c’est rare de la voir à cette époque.

Et un dernier clair obscur pour conclure cette encore splendide journée d'été indien où l’on pouvait rouler, grimper ou bien même skier

Retour du beau temps et de la douceur cet après-midi alors pour inaugurer cette nouvelle session d’été indien qui nous promet un beau week-end (ça tombe bien il dure 3 jours), un petit tour sur ma classique du moment.

Avec le partie haute cette fois, elle permet d’approcher au plus prêt la falaise du Saint Eynard et offre quelques jolis virages en forêt, dommage que son approche par le haut ou par le bas ne soit pas des plus roulante ça coupe un peu le rythme.  

Pas de problème pour la partie basse pen revanche toujours ludique et un poil glissante aujourd’hui. Coup d’œil en face, peu de neige sous 2500 par ici, ça laisse donc encore quelques belles perspectives d’escalade, tant mieux, pour le ski il y a le temps.

Levé de Lune sur Belledonne car comme nous l'a rappelé Patti Smith hier soir à la MC2 demain elle est pleine et il faut aller admirer les montagnes qui scintillent. Non, non je ne déconne elle a vraiment dit ça, non pas quelle soit une vraie montagnarde, elle voulait surtout rendre hommage à Arthur Rimbaud dont elle a toujours été une grande admiratrice et qui est mort à 37 ans un 10 novembre.

Un grande et vraie artiste cette Patti, peut être quelques mots là dessus plus tard...  en attendant le dernier morceau du concert d'hier soir pour conclure, après un début très paisible (trop ?), un dernière demi-heure enflammée...

Encore une grande classique de l’Automne, parcours facile et très roulant avec néanmoins de ci de là quelques montées toniques ou descentes techniques pour réveiller le VTTiste endormi. Plusieurs variantes sont possibles, notre version du jour fera 40 km pour 1200 m de dénivelé. Départ de  St Disdier, versants est jusqu’au col du Festre, retour par la Joue du Loup, Collet du Tat, Les Etroits, Saint Etienne en Dévoluy, montée vers le Col du Noyer puis GR93 qu'on suit jusqu'à St Disdier.

La première partie permet un joli coup d’œil sur nombre de sommets classiques en ski de rando, le Grand Ferrand par exemple.

La progression y est en général facile.

Jusqu’à l’arrivée au Col du Festre.

Après celui-ci la descente jusqu’à la Joue du Loup est très roulante puis la remontée vers le Collet du Tat, à droite de la photo, est un peu plus physique

Au Collet toute la troupe prête à repartir après la pause pique-nique.

Descente sur Saint Etienne, piste facile puis single joueur au dessus des Etroits.

Remontée vers le Col du Noyer pour attraper le GR 93 qu’on suivra jusqu’à St Disdier.

Ca ride facile au début avant quelques passages plus piquants…  

L’ensemble du retour sous les versants ouest.

                                                Pause gouté sous le Piéroux avant la partie finale assez joueuse au dessus de St Disdier.Au milieu de celle-ci, il serait dommage de na pas s’arrêter à la « Mère église », un édifice remarquable avec un petit cimetière où on peut voir la tombe d’un alpinisme qui a laissé son nom ici et dans nombre de parois, René Demaison.