Hier j’ai récupéré de nouveaux jouets à mettre sous mes chaussures. Donc, donc … comme tous les gamins je suis impatient de jouer avec. Ca tombe bien Jérem est aussi motivé pour essayer de trouver un peu de glace, alors y a plus qu’à. Comme il ne fait pas encore si froid que ça, on va devoir marcher un peu pour prendre de l'altitude, comme ça si on trouve rien ça fera au moins une promenade. Ce matin on part donc de la Bourgeat Noire pour rejoindre les cascades (enfin on espère) qui se trouvent au-dessus du refuge de l’Oule.
Ca monte facilement à pied, le redoux/regel ont fait une bonne sous couche qui porte bien. Il fait encore assez beau et on peut admirer une belle coulée en provenance du col du Pertuis. Après une pause au refuge on reprend notre marche pour mettre fin au suspens… glace ou pas glace…
Yes !!!! il y a bien quelques lignes à grimper. Si elles ne sont pas très difficiles elles se révèleront parfois plus sioux que d’habitude. Le manque de glace par endroit obligeant à être stratégique pour poser les relais.
Du coup le sourire est là et l’excitation est à son comble. J’adore ce moment où après tout ce temps, ça y est, on va faire péter le premier ancrage de l’année.
Jérem au R1 de notre première ligne, 2 broches dont une pas très bien enfoncée…
Sortie de R2 de la glace mais aussi quelques mottes de terre (ça ancre super bien), un cocktail typiquement belledonnien.
Au départ de L3, très, très courte mais l’occasion d’une belle photo (avec un poil de penchage quand même…)
Jérem emmerge du premier ressaut de notre deuxième cascade où l’ambiance devient de plus en plus écossaise.
Mais c’est pas vraiment gênant ça fait partie du truc et puis en plus on adore ça. Pour nous aujourd’hui, ça donnera 2 lignes et un peu plus de quatre longueurs, des montées, des descentes, de la neige, du chaud, du froid, la corde qui gèle, une belle journée de cascade quoi. Conclut comme il se doit au refuge, par un petit coup de Vulnéraire chartrousine offert par de sympathiques montagnards installés pour la nuit. Nous il ne nous reste plus qu’à descendre, tiens c’est fou ce qu’il neige. Le crux du jour sera d’ailleurs le retour par la célèbre route du Gleyzin bien blanche et sans équipement bien sûr… bien négocié, bravo Djé.