19 août 2016
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17:17
10 minutes d’approche en descente depuis la route de Villard Notre Dame et on y est. Accueillis par de superbes vasques au milieu d’un joli rocher, ça aurait presque des petits airs de Purcaraccia
Pour l’heure il ne nous reste plus qu’à plonger, pas dans les vasques mais dans les 6 rappels. Ceux ci se déroulent rive droite alors qu’à gauche on surplombe la dernière longueur de notre voie du jour Giclée Magique. Je l’avais déjà gravie avec Manu en 2006, c’est avec grand plaisir que j'y reviens avec Jacques.
Coup d’œil de profil pendant la descente. Une cordée beaucoup plus matinale en est déjà à la fin de L4.
D’un peu plus bas, les mêmes dans L5. Dans les dalles juste au-dessus de nous se déroules les Délices de Notre Dame. Une voie un peu plus facile, faite avec un autre Manu il y a encore plus longtemps, elle aussi vaut une petite visite.
11h30 ça y est, on est en bas, il ne nous reste plus qu’à remonter.
Un peu d’ombre bien venue aux relais dans les 2 premières longueurs et puis hop c’est le règne du soleil.
Dans L5 une des plus redressée avec de jolis mouvements, même si l’eau n’est pas très loin on a quand même un peu chaud.
Grimpeurs desséchés… non quand même pas. Derrière nous le bas Vénéon où on peut distinguer de temps en temps quelques kayaks.
Avant dernière longueur, on se rapproche de la cascade.
Pour le clou du spectacle, une 8eme longueur avec un passage un peu pêchu en léger dévers juste au-dessus des vasques finales.
R8 une bien jolie perspective, pourtant je ne m’y attarde pas pour quitter les chaussons et me précipiter dans la vasque de départ, un bol de fraicheur bien pratique aujourd’hui.
Au tour de Jacques pour conclure cette escalade d’un excellent rapport approche plaisir. Et puis c'est toujours magique de grimper au bord d'une cascade et si on a bien eu un peu chaud la bière reconstructrice à Bourg d’Oisans sera abondante et excellente alors…
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Escalade
17 août 2016
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18:51
Lio est prêt pour la révision annuelle de ses notions d'escalade et depuis l’an dernier il y a quelques nouvelles voies à la dalle Rousse. Si j’avais déjà fait celle-ci, je n’avais pas fait celle-là.
L’occasion donc d’aller y faire un tour ce dimanche. Il fait un peu chaud mais la marche d’approche est brève et plutôt ombragée pour les trois-quarts. A l’attaque on rejoint une sympathique cordée d’annéciens avec qui on partagera l’escalade.
L1 quelques zones herbeuses peu gênantes et tout de suite on est bien dans le style du coin, de jolis pas de dalle où on peut laisser les bras au repos.
Elodie et Yannick nos compagnons du jour dans L4. Ambiance presque sévère du fait de la proximité du gros surplomb qui borde la voie.
Lio dans L3 où une corde de plus de 50 mètres est nécessaire. Cette longueur en 5b/5c est fort jolie pour qui aime la dalle et il vaut mieux d’ailleurs car les points ne sont pas tout proches. Puisqu’on parle de l’équipement, de manière général il est un peu lointain, ce n’est pas vraiment gênant sauf dans la fin de L4 où une chute entrainerait un retour sur la petite vire qui coupe la longueur. Même si ici ce n’est pas très dur (4c/5a) comme en plus le rocher est moins bon, pour une voie qui s’adresse à des grimpeurs modestes, c’est un peu dommage je trouve.
Dans le haut où on fera L5 et L6 en une seule grande longueur, toujours une jolie perspective sur les surplombs et le col de la Frasse
Pour descendre nous on fait comme d’habitude, à pied. Nos amis annéciens se joignent à nous, en effet comme il y a d’autres cordées dans les voies (Dalle rousse et Lactate et Dragibus) outre que c’est plus rapide c’est aussi plus raisonnable à cause des chutes de pierres possibles. En plus la vue est tellement sympa… Pas mal ces petites révisions, Lio est maintenant prêt pour de nouvelles aventures.
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Escalade
11 août 2016
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07:28
Poursuite de notre petit périple en Slovénie, on quitte la vallée de la Soča pour aller de l’autre coté du massif du Triglav. L’occasion de passer à Kransjska Gora station bien connue des amateurs de coupe du monde de ski. Bon là autant le dire tout de suite on change un peu de monde. Si pour notre premier contact la Slovénie nous avait paru calme et sauvage, ici c’est beaucoup plus touristique et peuplé. Depuis Bovec Les distances sont courtes alors on poursuit jusqu’à Bled.
Un petit lac, avec une île sur laquelle se trouve une église, des falaises avec un château en toile de fond, c’est la ville carte postale, celle qu’on retrouve dans toutes les brochures et l’un des fleurons touristiques slovène. C’est vrai que c’est tout mignon, mais si on y a bien campé 2 jours on a quand même trouvé l’ambiance un peu trop balnéaire. C’est par contre une bonne base pour aller visiter tranquillement Ljubljana en train par exemple. De la gare de Bled Lesce il est en effet très facile de rejoindre la capitale.
Et Ljubljana est une jolie petite ville où il fait bon déguster des produits locaux au marché, flâner dans les jolies rues piétonnes, boire un coup ou manger une glace au bord de la rivière Ljubljanica. Vraiment très délicate, reposante et charmante cette visite. Après cela une deuxième nuit à Bled et on repart vers le sud ouest pour un nouveau camp de base vers le lac de Bohinj. Ce sera Kamp Danica à Bohinjska Bistrica. Situé à quelques kilomètres du lac, au bord de la rivière, encore un endroit calme et idéal pour pratiquer nos activités favorites.
Kamp bertonches au petit dej.... prêt à toutes les aventures
A vélo par exemple, c’est comme cela qu’on part découvrir le lac de Bohinj
Sur fond de montagnes une piste cyclable nous y conduit et j’ai même un nouveau vélo puisque après 22 ans la chaine du mien a lâché au court de la balade de la veille
Surement l’un des plus beaux lacs de Slovénie encore très calme au petit matin notre heure de visite favorite et pas du tout urbanisé contrairement au lac de Bled.
On en fait le tour, c’est beau et roulant
Enfin pas toujours. Cette courte section est d’ailleurs probablement interdite au vélo puisqu’on est dans le Parc du Triglav (enfin bon vite fait le matin avant qu’il y ait du monde…).
L’occasion de quelques jolies pauses en tout cas.
Avant de retrouver les eaux turquoise de la rivière locale.
Une belle balade donc et il y en a plein d’autres à faire de ce style dans le secteur, l’occasion de traverser plein de jolis petits villages et de côtoyer le Kozolec célèbre séchoir à foin slovène très répandu dans toutes les campagnes.
La vallée se prête aussi très bien à l’escalade puisque qu’on y trouve de nombreux sites. La marche d’’approche de celui de Bohinj Bellevue plait bien à Tom…
Des cotations toujours pas données, mais qui offrent quelques jolis mouvements.
Qui parfois ne nous mènent pas au sommet comme ici où ce 6a tout patiné nous donnera bien du fil à retordre même en moulinnette.
On profite d’un joli coup d’œil sur la vallée
Avant d’aller piquer une tête dans le lac, hum, hum tout cela est bien agréable et je pourrais encore vous parler des pantagruéliques repas pris au resto juste à l'entrée du camping, de ces cafés serrés dégustés à l'ombre des arbres le long de la rivière.... mais aller après 4 jours il est temps pour nous de continuer pour boucler la boucle et retrouver Anne et Pascal à Kobarid.
6 août 2016
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10:59
Petit intermède grimpistique avant encore quelques impressions de Slovénie.
L’occasion de quelques jolis coups d’œil
Et de quelques belles envolées
Antoine n’était jamais venu grimper ici, moi c’était la seule voie que je n’avais pas faite. Les Roberts de Réjane, une certaine ampleur pour l’endroit, un tracé élégant et l’arrivée sur un sommet tout pointu.
On n’avait pas le topo et si le tracé est évident puisqu’on suit l’arrête de haut en bas, comme dans les sections plus faciles les spits sont plutôt éloignés et pas très visibles, dans L4 et L8 où il ne faut pas continuer droit mais partir à gauche, on a cherché un peu.
A la sortie de L7, raide et soutenue, la brume nous enveloppe.
Il faisait parfois un peu frais aujourd’hui mais on a bien apprécié l’ambiance et le rocher très caractéristique du coin. Pour les amateurs tout en haut on côtoie la sortie de Van Halen, une des belles goulottes du secteur. Aujourd’hui on ne prend pas le rappel puisqu’un cheminement facile à gauche de l’arête (avec une vieille corde fixe) nous permet de regagner facilement la combe des Vans.
Retour tranquille à La Croix, le lac des Escombailles est en eau ce qui n’est pas toujours le cas. Voilà pour une voie certes un peu inhomogène et qui tranche un peu avec les voies du secteur par un coté plus montagne bien agréable. On y était seul aujourd’hui et on a bien aimé.
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Escalade
4 août 2016
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12:51
Après notre long stop en Italie, direction la Slovénie. Pour la rejoindre on délaisse sa porte d’entrée principale quand on arrive de l’Italie (la ville de Nova Gorica) pour remonter un peu plus au nord et l’aborder par une tranquille route qui se glisse au milieu des montagnes et qui rejoint la vallée de Soča au niveau de Kobarid. On traverse ce petit bourg qui a l’air bien sympa, son ciel est farci de parapentes et ses rues sont remplies d’agences proposant des descentes en kayak ou en raft, on repère quelques campings. En tout il parait qu’il n’y a pas plus d’une cinquantaine dans toute la Slovénie alors peut-être faut-il être prévoyant pour en trouver un ? Finalement comme il est encore tôt on décide de poursuivre un peu plus haut dans la vallée. Jusqu’à Bovec où là, l’heure commençant à tourner, on décide de se poser. Pas trop de campings en vue alors un petit passage par l’office du tourisme s’impose. L’accueil en anglais est charmant et on nous en indique un certain nombre. Un peu au hasard, mais pas tout à fait, on en choisit un à quelques centaines de mètres de la rivière, un peu en retrait et du coup à l'écart des gros groupes de kayakistes.
Kamp Vodanca, un super petit camping qui se fendra même d’un bel arc en ciel pour nous accueillir. Super calme avec la rivière pas loin, il s’avèrera absolument parfait pour tout notre séjour ici.
Ici c’est la vallée de la Soča. Une rivière couleur émeraude qui serpente au milieu des montagnes creusant une vallée profonde, ménageant quelques jolies gorges et rendant les cîmes alentours fort hautes malgré un altitude absolue plutôt modeste puisqu'on est en plein cœur du parc national du Triglav le plus haut sommet de Slovénie avec 2864 mètres.
Il y aussi plein de jolies cascades et c’est le paradis du canyoning, rafting, kayak et autres sports d’eau si l’on en juge par le nombre de pratiquants croisés.
Nous on va aller le découvrir à notre rythme, en vélo par exemple. Vers 8h on quitte notre petit "home sweet home" et c’est parti pour 4h de promenade.
On profite tranquillement de la vallée
Le coin est vraiment très peu fréquenté
Des Montées parfois bien soutenues et l’anecdote du jour : après 3h de balade on s'arrête dans un "refuge" pour boire un coup je demande une "small beer" on me répond "no small, only big because only big man comes here", OK, OK du coup devant mon scepticisme notre charmante hotesse me propose quand même un bière plus légère. 0,5 l mais au pamplemousse, une vraie révélation pour Agnès qui bien qu’elle n’aime pas vraiment la bière en fera notre boisson de base pour le reste du séjour.
En escalade aussi, ici sur le site de Kal-Koritnica, juste à coté de Bovec et trouvé grâce au topo d’escalade qui couvre tous les sites de couennes et petites falaises de Slovénie. En Slovène/italien/allemand/anglais il est super bien fait et permet de grimper un peu partout où vous passerez. Pour ce site 15 minutes d’approche bucolique
Un peu de topotage et hop nous voilà prêt à nous faire surprendre par notre première grimpe slovène… C’est que c’est fort raide et fort rond.
Et même si ce n’est que du petit 5 nous on y aurait bien plutôt vu du gros…
Un peu de vraie montagne aussi puis que pas très loin se trouve la plus haute route de Slovénie 2050 mètres. Elle est très jolie et c’est la seule qui permet de se rapprocher facilement d’un haut sommet et donc de le faire rapidement.
Ce sera donc le Mangart pour moi, 2679 mètres (630 mètres de déniv…) c’est le troisième sommet de Slovénie, il est frontalier avec l’Italie.
Du coup l’hélico n’est jamais bien loin, une belle séquence d’approche et de posé de patin pour récupérer 2 topographes italiens venus faire des relevés GPS.
Et un petit panorama sur l’intérieur du massif. Pas forcément de grandes parois compactes mais des sommets tout pointus aux arêtes vertigineuses et aux faces reculées, hautes et complexes. J’ai feuilleté le topo d’escalade hivernale, ouah des lignes à n’en plus finir, ça fait vraiment rêver. Dommage que ce soit un peu loin et pas étonnant que les Slovènes soient très forts en alpi et en expés.