Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 août 2015 2 18 /08 /août /2015 21:59

Repérée de ci de là sur le net ça faisait un moment que j’avais envie d’aller visiter la Dent d’Orlu. Bon c’est vrai que ce n’est pas tout proche de Grenoble, alors comme cette année notre itinérance estivale nous emmenait pas très loin c’était enfin l’occasion.  Il y avait bien encore quelques trucs à négocier avec Tom rapport à la durée de la marche d’approche, au nombre de longueurs, à l’heure de départ… pas facile mais on tombe finalement d’accord sur une voie en face Est, assez longue (10 lg) avec une grosse heure de marche et un départ hyper matinal pour lui.  

Une petite visite à la Dent d'Orlu

7h au parking il fait frais, un luxe après ce mois de juillet caniculaire, et le soleil touche déjà la Dent.

Une petite visite à la Dent d'Orlu

Sur la crête les premiers rayons nous effleurent, moment magique et lumière magnifique, c’est aussi pour ça qu’on est là tôt (Tom en est presque convaincu…).  

Une petite visite à la Dent d'Orlu

La suite de l’approche, on commence à apercevoir la face et on peut repérer le retour par la voie normale.

Une petite visite à la Dent d'Orlu

Une descente à un petit collet et toute la face se dévoile. Pas bien raide mais avec une certaine ampleur puisqu’elle ne tient pas dans la photo. Elle propose une quinzaine de voies, la nôtre s’appelle Pink Floyd. Nous sommes seuls pour  le moment, plus tard 2 cordées s’engageront dans Tapas sans Dalle, la classique du coin.

Une petite visite à la Dent d'Orlu

A nous donc, ça grimpe dans le 5, on a mis des chaussons confortables alors ça déroule.

Une petite visite à la Dent d'Orlu

J’étais curieux de voir ce que donnaient les cotations d’un massif à l’autre, ici c’est conforme à ce qu’on connait dans l’alpe.

Une petite visite à la Dent d'Orlu

Coté équipement, pour cette voie ce n’est parfois pas tout près,  si ça reste facile pour un « Sélogien », un grimpeur juste dans le 5 pourra parfois trouver ça un peu éloigné.

Une petite visite à la Dent d'Orlu

Après 3 premières longueurs sympas les 3 suivantes en 4c sont un poil monotones mais ça grimpe quand même.  L7 et son petit ressaut vient rompre la monotonie.

Une petite visite à la Dent d'Orlu

J’ai mal au pied mais ça plane pour moi…

Une petite visite à la Dent d'Orlu

L9 ? Ouf pas mécontent d’en finir bientôt quand même.

Une petite visite à la Dent d'Orlu

Et voilà, première voie d’escalade pour tous les deux dans le Pyrénées, une façon cool et tranquille d’aborder cette dent par rapport aux voies beaucoup plus longues du versant Sud que j’ai juste été regarder de la vallée d’Orlu.

Une petite visite à la Dent d'Orlu

L’occasion d’une autre visite ?

Une petite visite à la Dent d'Orlu

Pas sûr, même si ça a une belle ampleur, c’est quand même un peu loin de chez nous.   

Partager cet article

Repost0
31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 11:01

Pour profiter de la météo avant un samedi annoncé pluvieux j’emmène Thomas grimper au bord de l’eau. J’étais déjà venu ici avec Simon et 7 ans après presque les même photos et presque les mêmes impressions. Coté photos je vous laisse voir, coté impressions dans mon souvenir c’était un peu moins végétatif. Il y a 7 ans nous n’avions pas pu faire L1 complètement trempée là ça allait mais du coup ça donne du 5c un peu moussu, une entrée en matière diversement appréciée par Tom. Pour le reste nonobstant l’aspect jardin suspendu il y a quand même quelques jolis pas d’escalade avec un équipement vraiment très rapproché (notamment dans la traversée cotée 6a) et puis la présence de la cascade toute proche vaut à elle seule le déplacement. La suite en images

Escalade au bord de l'eau

Le cadre avec la dalle toute humide la fois précédente.

Escalade au bord de l'eau

Tom à R3

Escalade au bord de l'eau

La cascade omniprésente et bien jolie.

Escalade au bord de l'eau

Belle perspective mais légère lassitude dans le regard de Tom. Pour tout dire ce n’est pas la voie JMC qu’il a préférée jusque là… Et oui entre les vires et l’herbe même s’il y a de beaux passages ça demande un peu de métier pour cheminer.

Escalade au bord de l'eau

La traversée de L6 beaucoup plus sympa qu'elle n'en a l’air vu du bas, quelques beaux mouvements très bien protégés.

Escalade au bord de l'eau

La dalle de L7 tout à coté du flot bouillonnant.

Escalade au bord de l'eau

A L7 on prendra l’échappatoire, les longueurs du haut n’étant pas mémorables (sauf la dernière une belle dalle) et Thomas en ayant un peu marre. Attention celle-ci n’est pas forcement triviale. De R7 il faut descendre sur des dalles pour rejoindre une vire puis ensuite traverser un certain temps sans descendre (voir en montant légèrement) jusqu’à tomber sur le chemin.

Escalade au bord de l'eau

Après ça roule et on on a tout loisir de contempler le grand Oisans sauvage, c’est sûr c’est pas la Yaute…

Partager cet article

Repost0
27 juillet 2015 1 27 /07 /juillet /2015 22:46

Une fois n'est pas coutume ce week-end on est carrément en exil dans la Yaute pour une petite excursion à Chamouni. Un peu de tourisme en ville d’abord. En y réfléchissant bien je crois que ce n’est que la deuxième fois de ma vie que je m’y promène. Pour quelques heures c’est bigarré et plutôt plaisant. Une fois notre petit tour terminé on se met en quête d’un « bivouac ».

Week-end à chamouni...

Au village du Tour, c’est beaucoup plus calme et cette vue nous plait bien alors c’est ici qu’on passera la nuit.

Week-end à chamouni...

En attendant on continue notre périple jusqu’au lac d’Emosson qu’Agnès veut atteindre à vélo le lendemain, aujourd’hui il y fait plutôt frisquet. Au retour un petit repas à l’hôtel du Buet, un lieu centenaire et chargé d’histoire hier, une ambiance chaleureuse et une cuisine sympathique aujourd’hui. Halte incontournable et pour le moins originale si en plus vous prenez le temps de discuter un peu avec les propriétaires et les habitués qui visiblement s’y sentent comme chez eux.

Week-end à chamouni...

Le lendemain chacun vaque à ses activités, pendant qu’Agnès gagne Emosson à vélo où elle a la surprise d’assister à un super concert en plein air organisé dans le cadre du cosmo jazz festival, avec Antoine, qui nous a rejoint, on remonte tranquillement le vallon de Bérard pour aller gravir Into the wild au Mont Oreb.

Week-end à chamouni...

A l’attaque la faune locale n’est pas du tout farouche et une cordée de 3 grenoblois partent dans la voie voisine, l’Eté Indien. L’ambiance est farceuse voir franchement taquine alors on fait rapidement « connaissance »…. Les Bertonches/C2C… bon sang mais c’est bien sûr !!! Jean Pierre que j’ai déjà croisé mène la cordée pendant que « Force Roz » et « Chéri-Chéri » dans une répartition des rôles impeccable, l’assurent...

Week-end à chamouni...

Après un R1 presque commun chacun continue dans sa voie et c’est fort joli. Un super granite avec de superbes pas de dalle

Week-end à chamouni...

Quelques passages plus redressés aussi, le tout au dessus du sentier très fréquenté qui mène au refuge de La Pierre à Bérard.

Week-end à chamouni...

Après 6 longueurs et une large vire le style change pour nous offrir 2 longueurs en dièdres/fissures un peu plus verticaux. Difficulté raisonnable (5c) mais escalade magnifique.

Week-end à chamouni...

Plus haut ça se couche un peu alors de R9 on attaque les rappels comme nos amis un peu plus bas (notez cette toujours impeccable répartition des rôles…). Ca s’enchaine vite, à R4 on bifurque dans l’été Indien pour laisser passer une cordée montante, et hop nous voici en bas de cette belle voie Piola « facile » et impeccablement équipée. Une jolie et cool balade doublée d’une rencontre fort sympa, belle journée en montagne conclut comme il se doit, avec Agnès qui est venue à notre rencontre, devant une glace/café/Perrier/bière... au chalet de la cascade de Bérard.

Week-end à chamouni...

Voilà après un dernier coup d’œil sur une montagne belle mais affreusement sèche il est temps de pour nous de rentrer sur Grenoble mais promis on reviendra surement dans le coin, la Yaute finalement c’est pas mal aussi.

Partager cet article

Repost0
16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 07:22

C’est ce qu’on recherche en ce moment. 2 exemples, à Livet d’abord. Force est de reconnaitre que vu de la route en passant, cette falaise ne paye pas de mine et ne fait pas vraiment envie. Et pourtant c’est justement cette situation à l’ombre et près de l’humidité de la Romanche qui si elle peut rebuter par temps frais, est justement un atout par forte chaleur.

Petites escalades au frais

Pas de marche d’approche puisqu’on gare la voiture au pied, quelques vues sympathiques ici sur la célèbre Walker de Livet (là il doit y faire bien trop chaud...).

Petites escalades au frais

Et de l’escalade raide et continue même à des niveaux modestes et même si certaines parties sont un peu moussues, bref pour occuper une heure ou deux c’est bien plus intéressant que ça en à l’air.

Petites escalades au frais

Au col du Coq ensuite. Je n’y avais jamais grimpé la partie principale appelée le Château. C’est un peu patiné mais la difficulté est modeste et dans ce niveau (4/5) c’est vraiment fort joli.

Petites escalades au frais

Dès qu’on sort des arbres le cadre et la vue sont splendides.

Petites escalades au frais

De 20h à 21h30 malgré les 37/38 annoncés à Grenoble on y a grimpé au frais (24 quand même au col...) et dans une ambiance fort conviviale (merci aux 2 cordées méridionales pour les accents chantants…).

Petites escalades au frais

Le tout conclu par un pique-nique avant de redescendre dans la fournaise (et non malgré les apparences Thomas et la bière ce n'est pas ça encore), cool mais surement très fréquenté parfois.   

Partager cet article

Repost0
12 juillet 2015 7 12 /07 /juillet /2015 16:37

Celle-ci il avait longtemps qu’on avait envie d’aller la découvrir, une si belle course accessible à la journée depuis Grenoble, avec ce beau temps c’est sûr il n’y avait plus qu’à. La marche d’approche nous faisait bien un peu réfléchir mais bon elle devrait être toute à l’ombre alors.

Traversée du Grand Pic de Belledonne

Et puis pendant celle-ci c’est aussi l’occasion de se remémorer quelques balades plus fraîches encore. Témoin ces 2 photos de Lio quasi au même endroit pour une bambée plus hivernale, le mimétisme est presque parfait.

Traversée du Grand Pic de Belledonne

Plus haut le couloir nord du Pic Couttet d’autres souvenirs. Si je fréquente assez souvent ce vallon en hiver pour de la cascade ou donc du ski, c’est une première pour moi en été.

Traversée du Grand Pic de Belledonne

Le programme du jour, vu d’ici ça a de la gueule.

Traversée du Grand Pic de Belledonne

En approche du col de la Balmette, la progression devient un poil plus laborieuse. Comme on a que des baskets on évitera facilement et soigneusement la neige béton ce matin. Une fois au col, alors arête nord intégrale ou arête nord normale ? Finalement on continue par la normale. J’avais lu ici ou là que le rocher était horrible, que les pierres n’arrêtaient pas de tomber.

Traversée du Grand Pic de Belledonne

Certes le rocher n’est pas bon mais en restant dans l’itinéraire on n’a pas fait tomber un caillou. Progression aisée et rapide et jolie vue avec Cyril un chambérien qui nous a rejoint et qui est là pour un aller/retour. Et puis le terrain à chamois, comme le génépi est en avance cette année, ça n’a pas que des désavantages…

Traversée du Grand Pic de Belledonne

Sommet, 4h après notre départ, finalement même en mode diesel ça s’atteint assez vite.

Traversée du Grand Pic de Belledonne

Petit panorama, en teeshirt à 3000 à 11h du mat, cette chaleur a aussi des avantages. 30 minutes de pause et il est temps d’aller chercher les rappels.

Traversée du Grand Pic de Belledonne

Lio à la brèche au-dessus du premier rappel, à partir d’ici on bascule dans un autre monde, la course change de nature et l’ambiance pour notre plus grand plaisir devient délicieusement vertigineuse. Pas dans les rappels qui nous font descendre versant Allemont, mais une fois la brèche Reynier atteinte puisque à partir de celle-ci on ne quitte plus guère le fil de l’arête.

Traversée du Grand Pic de Belledonne

Il est temps pour nous de mettre les chaussons pour s’offrir quelques jolis pas d’escalade facile mais terriblement gazeuse. L’arête au-dessus de lio en est un bel exemple, une dalle avec un piton puis un petit pas vertical non protégé et on suit le fil. Les longueurs sont courtes, pour éviter le tirage on s’arrête dés qu’on trouve un emplacement où on peut construire un relais confortable. On avait 2 brins de 50 mais je pense que l’idéal est un brin de 60 en double.

Traversée du Grand Pic de Belledonne

Photo d’ambiance… Sur le fil le rocher est plutôt bon et l’escalade agréable. Seule la descente du Pic Central à la brèche Duhamel est un peu fastidieuse car quand même assez pourri.

Traversée du Grand Pic de Belledonne

Heureusement pour se faire pardonner ce petit écart dame nature nous offre un final de toute beauté toujours sur le fil pour rejoindre enfin la Croix.  Voilà pour une sacrée belle course d’arête, on a mis 3h depuis le Grand Pic, s’il n’y a pas de grandes difficultés techniques ça ne court jamais et il faut toujours rester concentré pour bien choisir son cheminement. Coté assurage j’avais quelques coinceurs que je n’ai pas utilisé, les quelques points en place nous ont paru suffisant si on maitrise bien ce genre de terrain, après on peut souvent mettre quelques sangles autour de blocs.

Traversée du Grand Pic de Belledonne

Il ne nous reste plus maintenant que la partie la plus agréable de la balade (pourquoi j’ai arrêté le parapente…), une longue descente… bon par endroit c’est pas moche. 

Traversée du Grand Pic de Belledonne

On coupe pour rejoindre au plus tôt le col de Freydane, on discute avec d’autres randonneurs pendant que le Grand Pic se drape légèrement.

Traversée du Grand Pic de Belledonne

Au col on choisit la ramasse, ça gagne du déniv plus vite et ça nous permet de côtoyer au plus près le glacier de Freydane qui comme Lio résiste encore assez bien à la Canicule (ah, ah, ah ça c'est pas de moi...).

Traversée du Grand Pic de Belledonne

Après bin encore, et encore de la descente avec heureusement toujours de jolis points de vue, quelques pauses rafraichissantes, mais aussi un peu de remontée pour rejoindre enfin la Souille notre point de départ du matin. Presque 12h de promenade, 1900 mètres de déniv et 22 km, même dans de confortables baskets les pieds souffrent un petit peu. M’enfin bon ça valait vraiment la peine et puis d’après Lio maintenant je suis un vrai dauphinois, ouais, moi ça j’y crois pas trop, quand on est savoyard...

Partager cet article

Repost0